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Salut!

Moi, c'est Camille!

Naturopathe diplômée de l'IESN (2015-2020), je suis passionnée par la santé naturelle, la cuisine saine et végétale, la phytothérapie, le yoga, la spiritualité... Ce blogue est le fruit de ce que j'ai envie de partager avec le monde pour une planète sereine :) 

Vous y trouverez plein de trucs pour être en santé dans votre corps (alimentation végétale non raffinée, sport, yoga) et dans votre tête (art, méditation, pensées positives...).

En espérant vous inspirer par mes recettes santé et plus encore!

Paix, amour et lumière!

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Hommage au Corps, Hymne à la Vie et au Mouvement


Merci à ma soeur Rosalie pour la photo prise au mont King au parc de la Gatineau :)

Ce texte se veut un hommage à notre corps terrestre, mais peut-être pas de la manière que vous l’imaginez. Il s’agit d’un profond remerciement pour notre corps, non pas pour sa beauté ou son apparence physique, mais pour ses dimensions les plus purement physiques; pour ses muscles, ses tendons, ses os et ses milliards de cellules qui forment un ensemble harmonieux appelé Corps humain.

Il s’agit du texte le plus personnel publié à ce jour ici, sur ce blogue que vous connaissez probablement pour ses recettes et ses articles sur la santé. Si ces derniers sont probablement les aspects que j’ai le plus développés depuis la création de mon site il y a un an, j’ai toutefois prévu que Mon Régal Végétal devienne une plateforme holistique portant non seulement sur la cuisine végétale équilibrée et un mode de vie sain, mais aussi sur tous les aspects de la santé humaine: physique, morale, spirituelle et énergétique.


C’est pourquoi vous pouvez trouver sur le blogue un onglet BIEN-ÊTRE qui aborde des sujets variés comme les soins naturels, l’art, le yoga, la méditation et la spiritualité/le bien-être mental. Ce texte se veut le premier de bien d’autres à venir, le début d’un partage de réflexions sur la vie quotidienne, le bonheur et le sens de l’existence.


Bonne lecture!


Hommage au Corps, Hymne à la Vie et au Mouvement


Nous ne le réalisons souvent pas, prenant chaque détail pour acquis tant il nous paraît naturel de marcher, parler, respirer, bouger, mais notre corps est absolument fascinant et fantastique. Chaque millième de seconde, notre corps effectue des centaines de réactions chimiques pour nous maintenir en équilibre, au sein même de chacune de nos cellules. Nous avons tendance à oublier le miracle de notre corps qui, chaque seconde, digère, régénère, se mouvoit et respire de manière spontanée et fluide. On ne se rend généralement pas compte de tout cela jusqu’à ce que l’on perde une faculté et que l’on réalise à quel point chaque petit geste, chaque mouvement que l’on fait est un miracle en soi.


Vendredi dernier, à la suite d’un accident de vélo (une chute en tentant d’éviter un piéton m’ayant brusquement coupé la route dans le bas d’une côte), je me suis retrouvée avec le poignet droit bien foulé et possiblement cassé sur le scaphoïde, un petit os fragile. Bien que je ne saurai que dans une semaine (après une seconde radiographie) si j’aurai besoin ou non d’un plâtre pour 6 semaines (ahhh), j’ai en attendant une attelle plâtrée à l’avant-bras droit, qui recouvre mon poignet, mon avant-bras ainsi que la majeure partie de ma main. Étant droitière de nature, je réalise à quel point chaque geste quotidien est en soi une bénédiction.


Déplier la main, la plier, la tourner, écrire, cuisiner, m’habiller, m’essuyer, me brosser les dents, attacher mes chaussures, taper à l’ordinateur, faire du vélo ou du yoga… Toutes des choses que je n’arrive plus à faire ou tant bien que mal du côté gauche. Des choses aussi simples que bouger les doigts ou se laver les mains me fascinent maintenant parce que je réalise toute la complexité cachée derrière ces mouvements.


Même si je sais que ce n’est heureusement que temporaire (la Vie étant constamment mouvement et changement), je peux vous dire que cet accident me fait énormément travailler sur moi-même et que ce n’est pas facile d’accepter un changement limitant de sa condition physique. Nous avons toujours quelque chose à apprendre des situations qui surviennent dans notre vie, et j’essaie de me concentrer sur les leçons apprises plutôt que sur tout ce que je ne peux pas faire pour l’instant. Voici donc quelques-unes des leçons de vie qui resteront gravées en moi longtemps après le rétablissement de mon bras (même si j’espère de tout cœur ne pas avoir besoin d’un plâtre).


Leçon #1 : être aimant et patient envers soi-même


S’il y a une chose que mon bras dans un bandage plâtré me fait travailler, c’est ma patience et ma compassion envers moi-même. Je suis en général une personne rapide et active et il est tellement dur pour moi d’accepter que je ne puisse pour l’instant pas faire de sport, de cuisine, de baignade et autres trucs que j’aime tant. Des actions simples qui exigent habituellement peu de temps et en prennent maintenant le triple me font réaliser l’importance d’accepter ma condition actuelle plutôt que de me fâcher mentalement contre moi-même en me traitant d’incompétente pour ma lenteur. J’essaie chaque jour d’accepter que ce que j’arrive à faire dans une journée est déjà fantastique.


Je me félicite d’arriver à me préparer un repas seule, même si couper des légumes à une main se révèle long et complexe. Je me félicite de réussir à m’habiller, à me brosser les dents, à plier mon linge à une main. Je suis fière de moi de réussir à taper ce texte, même si cela me prend quatre fois plus de temps qu’en général. Je félicite mon corps pour sa régénération, pour mes bleus moins bleus, pour mes blessures qui cicatrisent, pour ma main moins enflée et pour mon bras moins douloureux. Je félicite mon corps pour ses efforts de guérison et pour mes nuits de sommeil déjà meilleures. Je me félicite pour chaque petit geste parce que je sais qu’ils exigent de moi des efforts même s’ils semblent habituellement si anodins.


Cet accident me fait aimer mon corps physique encore plus dans toute sa perfection et toutes ses imperfections. Merci à mes cuisses solides qui me permettent de marcher et de courir et d’être active. Merci à mes yeux qui me permettent de voir. Merci à mon cerveau fantastique qui me permet de penser, raisonner, réfléchir, créer. Merci à mon Corps d’exister, d’exister, d’être en santé et en forme, tout simplement. Il est important de donner quotidiennement de l'Amour à son Corps et à son Esprit, de se féliciter pour ce que l'on a accomplit... Car le plus grand Amour de notre vie, celui qui nous accompagnera tout au long de cette existence présente, c'est nous-même!


Leçon #2: écouter son Corps


Avec la méditation, j'ai appris l'importance de l'écoute du Corps à tout moment de la journée. Le corps physique est en effet l'outil de communication entre nos corps physique, émotionnel, psychique et énergétique. Il nous permet, par le biais des sens, de demeurer dans le moment présent plutôt que de dériver vers le mental, la peur, l'angoisse, le regret ou tout autre sentiment associé à l'obsession du futur ou du passé.


À travers cet accident, avec mon bras immobilisé dans l'attelle plâtrée, je comprends encore plus l'importance de la connexion au corps et de l'écoute du ressenti. Il y a constamment des changements de sensations dans ma main blessée, et je dois y prêter attention pour respecter mes limites et savoir quand une position est adéquate ou non. L'écoute de mon corps favorise ma guérison tout en me permettant de rester dans le moment présent plutôt que d'angoisser pour le futur (voir point #7).


Leçon #3 : se concentrer sur le positif, mais aussi accepter ses émotions


Il n’est pas toujours facile d’être zen et d’accepter ce qui arrive. Nous sommes humains et nous avons tous à l’occasion nos sautes d’humeur. Je ne vous cacherai pas que le jour et le lendemain de l’accident, j’étais tout sauf zen. J’étais même très très en colère. Je maudissais le piéton, la côte, la piste cyclable ayant causés l’accident. Je trouvais tellement injuste de devoir manquer du travail, de souffrir, de ne pas être capable de faire grand-chose à une main, de devoir payer les réparations de mon vélo, de gaspiller des heures dans le système de santé problématique du Québec… J’étais en furie et en crise, à fleur de peau à cause du choc de l’accident.


Bien qu’il soit correct de ressentir de telles émotions vu le contexte et de les accepter telles qu’elles sont plutôt que de les refouler en se faisant croire que tout va bien, il ne faut cependant pas non plus se laisser aller et s’embourber dans la colère et la négativité en permanence.


Une fois ma rengaine d’injustice passée, j’ai décidé de me concentrer sur le positif de la situation plutôt que le négatif. Au lieu de me répéter tout ce que je ne peux plus faire, je me mets à énumérer tout ce qui aurait pu être pire dans ma situation. J’ai somme toute eu de la chance avec mes égratignures et bleus au menton, genou, coude, et mon poignet foulé (et possiblement fracturé, mais j’ai la conviction profonde que non). J’aurais pu me casser le cou, la mâchoire, la colonne, les gros os du poignet, les dents, les clavicules, les côtes, le genou, la cheville ou que sais-je encore. J’aurais pu avoir une commotion cérébrale, me fendre le crâne, percuter l’un des poteaux qui encadre la piste, être défigurée ou dans le coma. Honnêtement, vu la manière et la vitesse auxquelles je suis tombée, j’ai été très chanceuse de n’avoir rien de foncièrement grave.


Oui, avoir un bras temporairement invalide, c’est désagréable, douloureux et non pratique. Mais je me console en me disant que j’ai été protégée dans ma malchance et que je vais pouvoir retrouver mes capacités par la suite, ce qui en soit est un privilège incomparable.


Leçon #4 : avoir de la gratitude pour son entourage + #5 : avoir l’humilité de demander de l’aide


S’il y a une chose que je retiens de cette aventure, c’est WOW. L’humain est un être social. Et ça fait donc du bien d’avoir des gens fiables capables de t’aider quand tu en as vraiment besoin. Cet accident me fait avoir tellement de gratitude pour ces gens qui m’entourent. Je pense entre autres à ma collègue Luce qui a fait mes bandages après ma chute alors qu’elle n’était pas encore dans ses heures de travail et qui, toute la journée, m’a aidée à me calmer, m’a soutenue quand j’ai paniqué, m’a aidée à m’attacher les cheveux et à mettre ma veste. Je pense aussi à ma mère qui, dans les derniers jours, a fait preuve d’une incroyable patience et d’un amour admirable en étant tour à tour cuisinière, coiffeuse, hygiéniste dentaire et tellement plus.


J’ai réalisé ma chance d’être bien entourée, mais aussi l’importance de laisser l’ego et l’orgueil de côté pour demander de l’aide quand on n’arrive pas à faire des choses simples comme laver ses lunettes ou écrire ou prendre quelque chose. J’ai surtout compris la profondeur du mot merci, qui prend tout son sens dans ce genre de situations.


Leçon #6 : respecter les autres et leurs capacités + avoir de la compassion/de l’admiration pour autrui


Cet accident m’a aussi appris que chaque personne est différente et possède ses capacités propres, et qu’il faut accepter et respecter ces personnes même si elles font les choses différemment de nous, à leur manière, avec ce qu’elles peuvent. Parfois, les handicaps ou limitations ne sont pas toujours apparents et c’est pourquoi il faut toujours respecter l’autre plutôt que de le ridiculiser parce qu’il va moins vite ou fait quelque chose différemment.


J’ai énormément de respect et d’admiration pour les personnes victimes de graves accidents de la route ou autre. Des personnes qui se retrouvent parfois handicapées après d’énormes souffrances et qui continuent à vivre, qui réapprennent à marcher, parler, écrire, se déplacer, vivre. Des personnes qui doivent trouver des astuces pour faire ce qu’ils ont à faire avec leurs capacités et qui ont tellement de courage et de persévérance.


J’ai aussi de l’admiration pour tous ces aidants qui tendent la main et sans qui le monde ne serait pas ce qu’il est. Merci à ceux qui aident les autres à se rétablir, à avancer et à vivre, tout simplement.


Leçon #7: vivre un jour à la fois


Ou, comme dirait ma mère, traverser le pont une fois rendu à la rivière. Cela veut dire qu'il faut vivre chaque épreuve en tant réel et non pas angoisser d'avance en se faisant des scénarios sur ce qui pourrait se passer. Nous n'avons aucun contrôle sur le futur et ne pouvons prédire ce qu'il nous réserve, car la vie est remplie de surprises. Il ne sert à rien d'angoisser sur des choses qui peuvent arriver car, en faisant ainsi, on se coupe du moment présent, la seule véritable réalité sur laquelle nous avons du pouvoir. Cela ne veut pas dire qu'on ne doit pas faire de plans et de projets pour le futur; on peut construire les grandes lignes de notre vie, sans toutefois passer tous nos jours à angoisser pour ce qui arrivera le lendemain et le jour d'après.


Je pense qu'il s'agit pour moi de l'une des plus grandes difficultés posées par ma blessure à la main. Je me mets à stresser et à m'imaginer le bras dans le plâtre pendant des mois, ce qui me fait alors paniquer... Dans ces moments, j'essaie de me concentrer sur ma respiration et de revenir à mes sens physiques pour me rappeler qu'il ne sert à rien d'angoisser tant que je n'aurai pas le diagnostic et que, peu importe l'issue de celui-ci, je n'ai aucun contrôle sur lui, alors aussi bien accepter ce qui arrivera...


Pour conclure…


La vie est pleine de surprises, bonnes comme moins agréables. À mon avis, l’important, peu importe la situation, est de se poser les questions suivantes: « Qu’ai-je à apprendre de tout ceci? Qu’ai-je à travailler, à comprendre, à assimiler? Qu’est-ce que l’Univers essaie de me transmettre à travers cette épreuve? Pourquoi ai-je attiré à moi cette situation? Y a-t-il un pattern impliqué dans cette situation qui m’arrive? ». Bien que pas toujours évidentes au premier abord, ces questions aident à trouver un sens à travers les épreuves. Ainsi, vous vous sortirez grandi de chaque embûche croisée en cours de route.


N’oubliez pas de vous donner de l’Amour car l’amour de soi, c’est le plus grand amour de notre vie, celui qui sera toujours là peu importe ce qui arrive. Exprimez votre gratitude à ceux qui rendent votre vie meilleure. N’ayez pas peur d’assumer vos émotions; c’est correct de ne pas toujours être correct, c’est normal de parfois être en « criss » plutôt que d’être zen, mais il faut aussi parfois laisser passer la tempête pour ensuite pouvoir contempler le retour du soleil.


Finalement, s’il y a une chose que je peux dire pour conclure cet article, c’est : BOUGEZ! Ayez de la gratitude pour votre corps et tout ce qu’il est capable d’accomplir (avec ses forces, ses faiblesses et ses limites). Observez vos sensations physiques au courant de la journée, amenez votre conscience dans votre corps et dans vos mouvements pour entrer en méditation le temps de quelques minutes, juste assez pour prendre conscience de votre fantastique Corps, le véhicule de votre Âme, et pour remercier l’Univers d’être en Vie!


J’espère que ce genre d’article vous a plu et inspiré (n’hésitez pas à me laisser un commentaire ci-dessous!).


NAMASTÉ!


Camille


*UPDATE du 27 août: bonne nouvelle, mon scaphoïde n'est PAS fracturé! J'ai donc seulement eu une foulure du poignet qui guérit tranquillement mais sûrement. Merci la Vie! Je dois maintenant réapprendre à utiliser ma main droite qui me semble un peu étrangère après avoir été immobile pendant plus de 10 jours. Elle est encore raide (ma foulure n'étant pas totalement guérie), alors je me réhabitue à faire de petits gestes. On dirait que je n'ai plus de force dans la main, c'est une sensation bizarre. Mon poignet et ma main portent encore les traces de bleus dus à la chute, c'est pourquoi j'ai encore mal et ne peut faire de mouvements brusques (surtout avec le pouce) ou lever des objets lourds, mais ça guérit et je n'ai pas de fracture et c'est ça l'important! Merci d'avoir été bénie malgré tout à travers cet accident... Ne reste plus qu'à être patiente avec mon Corps et son rythme de guérison, ainsi qu'à bien écouter et respecter mes sensations et mes limites physiques actuelles jusqu'à la guérison complète!

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