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Salut!

Moi, c'est Camille!

Naturopathe diplômée de l'IESN (2015-2020), je suis passionnée par la santé naturelle, la cuisine saine et végétale, la phytothérapie, le yoga, la spiritualité... Ce blogue est le fruit de ce que j'ai envie de partager avec le monde pour une planète sereine :) 

Vous y trouverez plein de trucs pour être en santé dans votre corps (alimentation végétale non raffinée, sport, yoga) et dans votre tête (art, méditation, pensées positives...).

En espérant vous inspirer par mes recettes santé et plus encore!

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L’importance de l’achat local et les avantages du locavorisme


C’est l’été et, plus que jamais, nous avons chaque semaine l’occasion de choisir entre des aliments du Québec/Canada ou des aliments de partout dans le monde comme les États-Unis, le Mexique et l’Europe. Cependant, avec toute l’abondance locale et les marchés emplis de beaux légumes et fruits du Québec, nous devrions tous en profiter pour acheter local, car le « locavorisme » (philosophie de vie qui privilégie l’achat local) possède de nombreux bénéfices!


Dans cet article, je vous présente 6 raisons pour lesquelles il est non seulement avantageux, mais aussi important d’acheter le plus possible local, surtout lorsque les saisons le permettent!

Acheter des aliments locaux permet…


1) D’économiser


En achetant des aliments d’ici, vous pouvez économiser de l’argent de manière intéressante. En effet, les aliments de paniers bio, par exemple, sont en général 28% moins chers qu’en épicerie puisque vous achetez alors directement du producteur sans passer par un intermédiaire [1]. Selon des comparatifs effectués récemment par le Journal de Québec, un panier bio québécois coûte en général 30$ de moins que la même quantité de légumes/fruits en épicerie (souvent moins frais et importés) [2].

2) De privilégier les aliments de saison qui sont optimaux pour notre corps


La nature est bien faite. Au fil des saisons, elle nous fournit de nombreux aliments qui ont directement un lien avec les besoins de l’organisme en temps réel. En achetant local, on renforcit directement notre connexion à la nature par le lien logique entre la consommation d’aliments et les récoltes actuelles (dictées par les saisons).


Par exemple, l’été, c’est l’abondance de fraîcheur avec des fruits et légumes colorés et riches en eau, idéaux pour rafraîchir et hydrater par temps chaud. C’est aussi le moment de faire le plein de vitalité avec des légumes et fruits remplis de minéraux et gorgés de soleil, de quoi nous revitaliser après un long hiver.


L’automne, la température refroidit et les jours raccourcissent; notre corps a davantage besoin de réconfort et de chaleur. C’est la saison des légumes racines de toutes sortes (carottes, pommes de terre, betteraves) et des courges d’hiver, des aliments nutritifs et denses qui apportent des glucides complexes pour nous donner de l’énergie. Ces légumes réconfortants se conservent longtemps, nous permettant aussi de faire des provisions en prévision de l’hiver.


Au printemps, la nature renaît et notre corps sort de son endormissement. C’est le temps du grand nettoyage et le foie a souvent besoin d’un petit coup de pouce pour éliminer les toxiques de l’organisme qui a fonctionné au ralenti durant l’hiver. La nature nous fournit alors toutes sortes de verdures amères et/ou diurétiques (têtes de violon, pissenlit, etc.) permettant le soutien des organes éliminatoires comme le foie et les reins.


Notre corps n’est pas fait pour manger des fruits exotiques à moitié mûrs, importés de l’autre bout du monde, en plein hiver. Logiquement, ces fruits ne nous seraient pas accessibles en cette saison sans la mondialisation, et ce n’est pas pour rien; ils ne sont tout simplement pas adaptés à la réalité de l’hiver québécois et, surtout, se trouvent hors de leur état naturel, ce qui a au final des impacts négatifs sur notre corps (voir #2) et sur l’environnement (#3).

3) D’avoir des aliments plus frais et plus nutritifs


Il nous est rendu tellement « normal » d’aller à l’épicerie et d’y trouver des framboises du Mexique, des bleuets ou des fraises de Californie, des pêches du Chili, des bananes de l’Équateur et d’autres aliments des quatre coins du monde qu’on ne se pose même plus la question avant de les acheter. Pourtant, il n’est pas normal et surtout pas écologique d’avoir accès en tout temps à des fruits/légumes ayant voyagé des kilomètres en camion, avion ou paquebot pour se rendre jusqu’à nous! En moyenne, les aliments consommés quotidiennement par la majorité des gens voyagent de 3500 à 5000 km avant de se rendre dans l’assiette [3]. Imaginez toute l’énergie, les ressources, l’essence et les gaz à effet de serre que cela représente…


Par ailleurs, nous le savons tous, des fruits et légumes de qualité (surtout biologiques, donc sans pesticides pour « augmenter la conservation ») n’ont pas une très longue durée de vie. Afin de conserver la « fraîcheur » des aliments transportés sur de grandes distances, les fruits sont souvent cueillis dans un état à peine mûr. C’est notamment le cas des bananes, des tomates d’hiver et des fraises de Californie ainsi que de bien d’autres fruits qui sont cueillis en étant verts, puis « mûris » artificiellement à l’aide d’un gaz dans les camions de transport.

Au final, ces aliments n’ont quasiment aucune valeur nutritive, parce qu’ils n’ont pas eu le temps de croître normalement à la lumière du soleil en puisant les minéraux du sol. Ils sont donc beaucoup plus acides et surtout tellement moins bons et nutritifs… Vous savez comme moi que les tomates ou les fraises d’été du Québec n’ont rien à avoir avec celles que l’on trouve à l’épicerie en plein hiver!


Par ailleurs, de nombreux nutriments comme la vitamine C sont facilement endommagés par la chaleur, la lumière et l’oxygène. Plus un aliment est vieux, moins il a de chances d’en contenir. Une orange importée de Floride, après avoir passé deux semaines à se rendre jusqu’ici, puis quelques jours à l’épicerie et encore quelques jours au réfrigérateur avant d’être consommée, ne contient probablement qu’une infime partie de sa vitamine C originelle, qui s’est perdue en cours de route.

En achetant des produits locaux fraîchement cueillis, on s’assure donc d’avoir beaucoup plus de vitamines et de minéraux puisque ces aliments auront été cueillis à terme de leur croissance, puis rapidement consommés.

4) De diminuer son empreinte écologique


Quand on achète des aliments en provenance d’ailleurs, on augmente la pollution de notre belle planète de façon importante en raison de tous les moyens de transport mentionnés au #3.


Par ailleurs, ces produits sont bien plus souvent suremballés dans des tonnes de plastique et d’emballages dans une tentative de conserver leur fraîcheur. En achetant des légumes et fruits locaux, par exemple auprès d’un producteur/fermier dans un marché ou via un abonnement à des paniers bio, on peut souvent obtenir directement les aliments sans aucun emballage, ce qui rend l’achat doublement écologique.

5) D’encourager l’économie locale et les producteurs d’ici


Parce que les supermarchés préfèrent vendre des bleuets et des framboises des États-Unis plutôt que du Québec (ce qui en soi est un non-sens étant donné les points 2 et 3 abordés ci-haut), les producteurs d’ici se trouvent incapables de vendre leurs aliments et se retrouvent non seulement à les gaspiller alors qu’ils sont en parfait état, mais aussi parfois à faire faillite par manque d’encouragement face à leurs récoltes.


Par ailleurs, selon la MAPAQ, si chacun des Québécois investissait 30$ par année dans des aliments produits ici plutôt que des aliments importés d’ailleurs, le Québec récolterait ainsi 1 milliard de dollars en 5 ans! Cela permettrait d’encourager encore davantage l’économie locale et de renforcer la pratique écologique du locavorisme [4].

6) D’honorer notre lieu de vie


Un peu comme je l’ai déjà mentionné au point 1, acheter local nous permet de nous reconnecter à l’endroit où l’on vit et à ce que la nature de notre pays nous fournit en temps et lieu. Pour moi, acheter des baies, des tomates ou des maïs en été, c’est remercier le Québec de toute sa belle abondance saisonnière, tout comme les courges d’automne me rendent emplie de gratitude devant toute la beauté et la force de vie qui se dégage de ces aliments frais ayant vécu dans les mêmes conditions de vie que moi. Je me sens plus connectée aux aliments que je consomme lorsqu’ils sont locaux et en saison parce qu’ils respirent l’énergie du Québec, ma maison, mon chez-moi!


Acheter local… c’est plus simple que ça en a l’air!


Maintenant que je vous ai convaincu des bénéfices du locavorisme, vous vous demandez peut-être comment appliquer cette philosophie à votre épicerie. Voici donc quelques petits trucs :


1) Durant l’été, le meilleur truc est de vous abonner à un panier bio qui vous permettra non seulement d’avoir des produits hyper frais et locaux de qualité, mais aussi d’encourager un producteur de votre coin. Pour trouver des paniers auxquels vous abonner dans votre région, vous pouvez entre autres visiter le site web d’Équiterre. Les paniers bio offrent une belle flexibilité (vous pouvez souvent choisir vos légumes ainsi que la grosseur du panier souhaitée) et vous permettent de découvrir de nouveaux aliments à cuisiner tout en profitant d’une fraîcheur et d’une qualité alimentaire inégalable.


2) L’été et l’automne, lorsque possible, faites pousser des herbes, aromates et légumes dans un jardin. Si vous n’avez pas beaucoup d’espace, sachez qu’il existe des légumes et plantes de balcon que vous pouvez faire pousser en pot, même si vous êtes en appartement!


3) Visitez les marchés de votre région, où vous pouvez découvrir les récoltes les plus récentes de vos producteurs locaux plutôt que d’aller à l’épicerie.


4) Si vous habitez près de Montréal, vous pouvez vous abonner aux paniers Lufa, des serres sur les toits à Laval et à Montréal, pour avoir quantité de légumes et autres produits alimentaires locaux à l’année longue!


5) Dans la mesure du possible, faites des provisions lors des belles saisons! Le mieux est d'acheter des produits frais d'été ou d'automne, puis de les conserver de diverses manières (congélation, conserves en pot Mason maison, lactofermentation, déshydratation) pour en avoir un peu au cours des mois d'hiver, ce qui permet de ne pas acheter de produits importés défraîchis.

Voici quelques exemples de façons dont vous pouvez optimiser vos réserves en saison: congeler des bleuets, fraises et framboises après avoir été les cueillir l'été, faire de la compote avec des pommes d'automne, faire de la purée de citrouille avec les courges d'automne, faire de la confiture avec des baies et de la rhubarbe, utiliser des légumes variés (radis, carottes, choux, betteraves, fleur d'ail, etc.) pour faire des choucroutes et autres lactofermentations (se conservent plusieurs semaines au réfrigérateur en plus de décupler la valeur nutritive en vitamine C), déshydrater des fruits ou des légumes ou en faire des craquelins (se conservent plusieurs semaines), acheter des fruits mûrs ou des légumes de saison et leur prévoir une place au congélateur, etc... Allez-y comme vous le pouvez!


Pour finir en beauté, je vous laisse sur cette super chanson (clic) qui vous fera répéter à votre tour : « Manger local, c’est tout à fait génial! »

Sources:


[1] EQUITERRE. « 7 raisons de s’abonner aux paniers bio », http://equiterre.org/actualite/7-raisons-de-sabonner-aux-paniers-bio


[2] JOURNAL DE QUÉBEC. "Manger bio et local peut coûter moins cher: en voici la preuve", juillet 2018, https://www.journaldequebec.com/2018/06/29/5-entreprises-qui-offrent-des-paniers-de-legumes-du-quebec


[3] LAVALLÉE, Bernard. « Célébrer les aliments du Québec tous les jours », septembre 2015, https://nutritionnisteurbain.ca/actualite/celebrer-les-aliments-du-quebec-tous-les-jours-2/


[4] Idem 2 (LAVALLÉE)

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